Evènements

  • Première présentation au public. Novembre 2024
  • Exposition solo »Méditerranée » Les Vieux Salins. Hyères. 31 Juillet – 11 août 2024
  • Exposition personnelle. Galerie Circa. Arles. 11 octobre 2024 – 4 janvier 2025

Demain :

  • Exposition « Sud-sud-ouest ». Galerie Cravéro. Le Pradet. 4 avril au 26 avril 2025.

Biographie

Alexandra Deman, peintre française autodidacte, est née en Vendée et vit entre Paris et Hyères.

Enfant, Alexandra observe son père, le peintre Albert Deman (1929-1996), dans son atelier. A l’adolescence elle confie ses aquarelles à une première galerie à La Rochelle. Mais après avoir obtenu son diplôme en Sciences Politiques (IEP Paris), l’écriture de fictions pour la télévision et le cinéma, en scénariste de notre histoire contemporaine, l’éloigne un temps de la peinture. Elle écrit une cinquantaine de films puis revient à la peinture pour s’y consacrer définitivement.

Depuis la première présentation de ses oeuvres au public fin 2023, les expositions personnelles s’enchaînent. Après l’exposition Méditerranée aux Vieux Salins d’Hyères pour « Les Arts dans les Salins » en juillet 2024, puis à la galerie Circa d’Arles fin 2024, la galerie Cravéro présente ses œuvres récentes du 4 au 26 avril 2025, au Pradet (Var).

L’artiste est présente dans des collections privées d’art contemporain depuis 2024.

Démarche artistique. De l’écriture cinématographique à l’écriture picturale.

Alexandra Deman conçoit son parcours artistique comme une continuité : inventer des histoires ou peindre, il s’agit toujours d’une écriture. La quête d’une expression artistique pour partager son lien au monde, ce monde actuel si complexe et insoluble.

Dans son atelier de Giens, l’artiste réinvente les paysages qui l’entourent, ces mondes miniatures sont d’abord l’expression de son intériorité. Sur toile ou sur papier, ces espaces mentaux se confrontent, le geste est serein ou explosif dans la même composition. Les arbres ont des silhouettes humaines, tels des personnages sensuels ou énigmatiques. L’élan est intuitif, la couleur fait surgir le dessin dans une liberté entière. Dans ses Musicales, ou paysages rythmiques, l’encre de Chine blanche vient dynamiter les volutes de l’aquarelle avec une énergie farouche.

« Mon expression de peintre se forge dans le mouvement, à la fois permanente et changeante, agglomérant les étapes de mon exploration artistique, ce voyage où chaque arrivée est en réalité une escale pour aller défricher d’autres champs de création. J’aime tester de nouvelles approches et contrarier mes acquis, cela stimule mon acuité. Avec le sentiment paradoxal, mais en apparence seulement, que plus j’innove et fait des pas de côté, plus mon écriture s’affirme dans cette évolution. Ma peinture n’est pas un état figé, c’est un processus, elle est en perpétuelle mutation comme la personne que je suis.

EXPOSITION « SUD SUD OUEST ». Galerie CRAVERO. 4-26 avril 2025

Comme un cap, un vent marin, à l’image de son parcours singulier d’auteure devenue peintre. Cette exposition évoque ses repères affectifs, son ancrage. Le Sud comme port d’attache et territoire de ses ancêtres et l’Ouest où elle a grandi. Avec cette mer, vitale, omniprésente, horizon mental ou ligne d’évasion, la trame sous-jacente ou révélée de son oeuvre.

L’exposition présente deux nouvelles séries sur papier. Les Panoramiques, au cadrage cinématographique, confrontent des zones nerveuses et apaisées, reflets des dissonances intérieures de l’artiste. Calme et explosion d’énergie se conjuguent à la surface du papier créant une tension, une palpitation qui anime le paysage . Parfois, un arbre, en fière parure de la nature, reflète la grâce mais aussi la solitude de l’existence.

La série des Canicules, aux couleurs acidulées, évoquent une angoisse sourde face à cette nature écrasée de chaleur, en apnée, où la lumière dévore les paysages. « Lors d’un épisode de canicule sur l’île de Port Cros, je peignais pour la première fois à l’extérieur – moi qui ne sors jamais de l’atelier – quand j’ai été attaquée par une guêpe excitée par la chaleur et surtout attirée par mes couleurs rouge jaune et orange qui évoquaient pour elle des fruits mûrs. D’où mon émotion ambivalente dans l’instant : la douleur de la piqûre, la morsure du soleil sur la peau et l’émerveillement face à cette nature intacte. Mes couleurs sont saturées, excessives, comme l’inquiétude ressentie, à la fois éblouissement et mise en garde. Une nature splendide, mais en feu. »